A l’ouest de la Bucovine, s’étend le long de la chaîne des Carpates orientales la région du Maramures, l’une des plus authentiques du pays, aux paysages de collines dessinées par les cultures en étages et de montagnes atteignant 2300m.
Tara Autentica voue emmène à la rencontre d’un peuple qui conserve avec force ses coutumes transmises depuis de nombreuses générations. Dans les villages grouillant de vie, véritables musées ethnographiques à ciel ouvert, vous serez reçu par des habitants fiers de vous faire partager leur culture.
C’est au cœur de vallées oubliées par le temps que s’est développée une civilisation unique qui a élevé le travail du bois au rang d’un art aux formes multiples.
Les églises, les maisons aux portails sculptés, les nombreux objets de la vie courante, mais aussi les activités quotidiennes, la vie pastorales ou les traditions populaires et célébrations, chaque élément participe à unir l’homme à son environnement.
A VOIR, A FAIRELes églises en bois du Maramures: Chaque village possède au minimum une église en bois, 8 d’entre elles, construites entre le XIVème et le XVIIIème siècle, sont aujourd’hui classées au patrimoine mondial par l’UNESCO. La plus ancienne, celle de Ieud (1364), possède également les plus belles fresques, de style naïf, peintes par le maitre Alexandru Ponehalschi.
Balades dans les villages des vallées de l’Iza, de Mara et de Cosau composant le Maramures historique.
La vie rurale est un vrai spectacle pour le visiteur. En fonction des saisons, les travaux des champs représentent, avec l’élevage, une activité importante dans les villages. Les moulins, alambiques, lavoirs, sont encore des outils utilisés au quotidien et les ateliers de sculpture du bois construisent des eglises et des portails traditionnels.
Les portails sculptés sont une spécialité des Maramures et font la fierté de leurs propriétaires. Ils sont le symbole du passage vers du monde domestique vers l’extérieur, chargé de périls, sorte d’obstacle magique contre le mal. Chaque ornementation possède une signification universelle (le gland: la vie / le cercle: le soleil / la corde: l’infini).
DÉCOUVERTE DE L’ARTISANAT
L’artisanat est également d’un grand raffinement, sculpture du bois, céramique, icônes sur verre et le métier à tisser est présent dans de nombreuses demeures. Religieux, utilitaire ou decoratif, cet artisanat est souvent très anciens, ayant pour origine la constitution de la dot pour les jeunes filles à marier et la constitution d’un patrimoine à la hauteur du statut social de la famille.
Les tapis se trouvent dans les communes de Botiza ou Sapanta, la céramique à Argel ou Baia Mare, la sculpture su bois à Barsana ou Sighetu Marmatiei, etc..
LES COSTUMES TRADITIONNELS
Les dimanches et les jours de fêtes sont l’occasion pour la population de porter le costume traditionnel.
Les femmes sont vêtues de plusieurs jupons que recouvre une jupe souvent noire qui leur donne une silhouette assez particulière. D’autres portent le tablier de laine et les chaussons en peau de porc ou de veau.
Les hommes sont coiffé du petit chapeau en osier, représentatif des Maramures. La chemise blanche et le petit gilet sont d’autres éléments fréquement utilisés.
CIMETIÈRE JOYEUX DE SAPINTA
Le cimetière du village de Sapinta (dit le “cimetière joyeux”) est l’une des nombreuses curiosités du Maramures. Ces croix d’un bleu intense sont l’oeuvre d’un peintre-paysan, Ion Stan Patras (1909-1977), qui a consacré une grande partie de sa vie à peindre la chronique naïve des habitants du village qu’il cherissait. Aujourd’hui encore, son apprentit poursuit cette oeuvre unique au monde, rencontre de l’art, de la culture populaire et des croyances mortuaires.
Chaque croix porte un hommage personnalisé, en vers, souvent a la premiere personne (le mort se presente lui-meme). Un petite scène en bas-relief résume le trait principal de la vie du défunt ou les circonstances de sa mort. Les plus connues sont les croix du createur, de la belle-mère, du communiste, de l’ivrogne ou encore du berger.
Le Mémorial de victimes du communisme et de la résistance dans la ville de Sighetu Marmatiei.
Premier mémorial au monde dédié au système totalitaire imposé par le communisme, ce musée est un lieu incontournable pour comprendre l’histoire récente des pays de l’Est et de la Roumanie. Destruction des élites politiques, intellectuelles, artistiques ou religieuses, emprisonnement, déportation, travail force, confiscations des biens par l’état, ce sont plus de 2 millions de roumains qui ont souffert de la soviétisation du pays a partir de 1948, sans compte les privations qui ont, en partie, provoque la Révolution de décembre 1989.
La ville est également connue pour son architecture Austro-hongroise, pour son musée ethnographique en plein air et comme étant le lieu de naissance de l’écrivain juif, prix Nobel de la Paix, Elie Wiesel, déporte avec l’ensemble de sa famille dans le camp d’Auschwitz.
La ville de Baia Mare
La capitale du Maramures, ancien centre minier important (or, argent, cuivre, etc.), possède un centre historique marque par son passe médiéval et l’architecture austro-hongroise. Tour des bouchers du XIVème siècle (seule témoignage des anciennes fortifications), Tour Stefan et maison de Iancu de Hunedoara du XVème siècle, place de la Liberté et ses bâtiments des XVIème – XXème siècles, musées ethnographiques et de la minéralogie.
Mocanita
Ce petit train a vapeur, toujours utilise pour l’exploitation forestière dans la vallée de Vaser, a la frontière avec l’Ukraine, possède des wagons réserves aux touristes pour un voyage dans le temps de quelques heures. Entre les parois des Carpates orientales, suivant la rivière de Vasel, ce tortillard franchit ponts et tunnels
Randonnées
De nombreux tracés sont accessibles, certains nécessitant plusieurs jours avec portage des bagages. La plupart d’entre eux 
se font entre les villages, les rencontrent avec les paysans, bergers ou bucherons étant nombreuses.
Le massif de Rodna (parc naturel protège de 47000 hectares) est le plus impressionnant, atteignant 2303 m (Pietrosul), le point culminant des Carpates orientales. Présentant des caractéristiques alpines, il offre de nombreux cirques glaciaires, lacs, crêtes et plateaux, ainsi qu’une flore (edelweiss, rhododendron, trolle d’Europe, etc.) et une faune (ours, loups, lynx, marmottes, chamois, grand tétras, etc.) d’une grande richesse.
Les collines du Maramures historiques proposent de nombreuses randonnées faciles entre les villages de Poienile Izei, Botiza, Ieud, Budesti ou Breb. Le paysage typique du Maramures, entre champs en terrasses, vergers et pâturages,
La crête du coq (Creasta Cocosului), parc naturel protège, est issue d’un phénomène volcanique aujourd’hui visible par des d’anciens puits de lave inondes offrant un écosystème original.
