Bucarest est encore la porte d’entrée principale de la Roumanie, les aéroports régionaux étant encore peu attractifs pour de nombreuses compagnies, mais aussi parce que la capitale concentre une partie importante des sièges sociaux des grandes entreprises internationales.

Si le charme du pays tient notamment dans ses campagnes, Bucarest propose malgré tout quelques intérêts touristiques, certains liés au passé communiste encore présent dans les mémoires, d’autres à son passé de « petit Paris ».

Longtemps Bucarest est resté une petite bourgade de province jusqu’à ce que le prince Vlad Tepes (Dracula) en fasse la capitale de la Valachie ou «pays roumain» - les précédentes capitales furent Târgoviste et Curtea de Arges -, l’une des 3 provinces médiévales correspondant au territoire actuel de la Roumanie. Aujourd’hui, Bucarest compte environ 2 millions d’habitants et jouit d’un un développement économique largement supérieur au reste du pays (au 1er février 2010 : taux de chômage nationale 8,1 %, seulement 2,3% dans la capitale). Depuis quelques années, la ville tente de retrouver son identité de capitale culturelle et architecturale.

Le Palais du Parlement, surnommé le « Palais du Peuple » ou encore la « dernière folie de Ceausescu », est le symbole de la ville par ses dimensions gigantesques (2ème plus grand bâtiment au monde après le Pentagone) et la mégalomanie de ses intérieurs.

Pour l’ensemble des bâtiments du centre civique (notamment des ministères), Ceausescu a fait raser une bonne partie du centre historique de la ville. Il reste néanmoins quelques rue ayant échappé au massacre et présentant de belles façades baroques ou néo-Renaissance : Quartier de Lipscani, Calea Victoriei, etc. La Maison de la Presse Libre est, par son architecture, l’un des bâtiments représentatif de l’époque communiste, semblable aux constructions visibles en Ex-URSS.

PelesBucarest possède de nombreux parcs souvent très agréables. Le parc Herestrau (ci-contre) acceuil le musée du village roumain. Tout près, un arc de triomphe a été élevé en 1922 à la mémoire des victimes de la première guerre mondiale.

Les églises au style néo-byzantins ou brancovan sont de petits trésors cachés entre les immeubles.

Les Palais sont les témoins du passé glorieux de la ville, surnommée le « petit Paris », l’une des capitales les plus moderne d’Europe entre les deux guerres, et comptant une vie culturelle bouillonnante et des intellectuels de renommée mondiale.

Peles A 130 km au nord de la capitale, le château de Peles, résidence du premier roi de Roumanie, Carol Ier, a été construit entre 1875 et 1914 et offre mélange étonnant de style néo-Renaissance, baroque ou italien. Ses 160 pièces sont un véritable festival de savoir-faire. Situé à la frontière entre la Valachie et la Transylvanie, au cœur des superbes montagnes Bucegi, parmi les plus belles du pays, il est une étape idéale sur la route Bucarest-Brasov.

La vallée de la Prahova, au nord est de Bucarest, est la zone vinicole la plus renommée du pays, notamment pour ses vins rouges. Sur demande, Tara Autentica organise des visites, avec dégustations, chez les producteurs

Les volcans de boue de Buzau (110 km de Bucarest) sont une curiosité géologique unique en Roumanie, au milieu d’un paysage lunaire.
Différents gazes remontent à la surface en se mêlant à des boues froides par les fractures géologiques nombreuses dans cette région soumise aux effets séismiques.
Ils créent des cônes dont l’activité rappelle celle de volcans miniatures aux éruptions et coulées inoffensives.